je viens de trouver un article interesent sur les volières LA VOLIERE A CIEL OUVERT
DITE
« VOLIERE ANGLAISE »
DESCRIPTIF ET COÛT DU MATERIEL
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L’AVENIR DE LA CHASSE AUX FAISANS
[size=7]56, Route du Chapitre – B.P. 86 – 48003 MENDE Cedex
Tél. : 04 66 65 75 85 – Fax : 04 66 65 75 90
e-mail : [/size][size=7]fdc48@chasseurdefrance.com [/size][size=7]-site web [/size][size=9]www.chasseurdelozere.com
[/size][size=7]Association loi 1901 – Siret 311 167 035 00022 – APE 926C
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SOMMAIRE
1 * OBJECTIFS
2 * DESCRIPTIF ET LOCALISATION
3 * LA CLÔTURE
4 * LES OISEAUX
5 * LA GESTION DES POPULATIONS
Piégeage et régulation des prédateurs
Coût et financement de l’opération
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1 * OBJECTIFS ET DEFINITION DU PROJET
Une étude réalisée par l’Office National de la Chasse en 1987
faisait état d’un triste constat pour l’espèce faisan. En effet, on ne recensait plus
que 75 populations de faisans naturels occupant 53.000 hectares et rassemblées
sur 28 départements, alors qu’en 1960, il existait encore 195 noyaux de
populations. Cette situation ne s’est guère améliorée ces dernières années :
pression de chasse excessive et, en guise de mesures compensatoires, lâchers
d’oiseaux de tir incapables de s’adapter à un environnement naturel, ne sachant
plus échapper à leurs prédateurs.
De plus, les chasseurs se doivent de garantir une certaine image de
marque de la chasse et la pratique du lâcher de faisans de tir nuit à l’éthique de
la chasse.
Actuellement, de nombreuses sociétés ont pris conscience de ce
phénomène et tentent de reconstituer des populations naturelles sur leurs
territoires. Ces efforts effectués passent par des lâchers d’animaux reproducteurs
souvent en faible quantité et ne donnent pas de résultats très réjouissants.
En matière de repeuplement, les britanniques, chez qui le faisan est
le premier gibier par le nombre de pièces tirées, sont passés maîtres dans l’art de
maintenir des populations naturelles. Gage de cette réussite : le principe de la
volière à ciel ouvert dite « Volière à l’Anglaise ». Ce système constitue une
excellente base de cantonnement et de fixation des oiseaux.
L’Objectif des associations est donc de recréer des populations
naturelles de faisans communs, ceci au moyen d’une volière à l’anglaise,
destinée à favoriser leur acclimatation et leur fixation sur le territoire. Une
réserve sera créée autour de cette volière, un prélèvement raisonné des oiseaux
sera adapté sur le territoire de l’association.
2 * DESCRIPTION ET LOCALISATION DE LA VOLIERE ANGLAISE
Ce dispositif tient son nom du fait qu’il est traditionnellement
utilisé en Grande- Bretagne pour le lâcher des jeunes faisans en été.
Superficie minimum exigée un hectare pour la volière anglaise.
L’idée consiste à introduire dans les vastes volières sans filet de
couverture, de jeunes oiseaux de 11 à 12 semaines auxquels on a coupé les trois
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rémiges primaires externes. Ces oiseaux sont limités dans leur capacité à voler
pendant quelques jours mais s’émancipent progressivement, au fur et à mesure
de la repousse de la dernière rémige.
Ce type de volière est généralement installé définitivement, ce qui
implique une construction solide.
L’aménagement à l’intérieur de la volière sera assuré par la mise à
disposition de points d’eau, de nombreux agrainoirs et de tôles abris.
Afin d’assurer un meilleur couvert et de la nourriture, on essaiera de
respecter à l’intérieur de la volière la répartition suivante :
1/3 de la surface en culture
1/3 de friches
1/3 de bois.
En effet, la volière doit autant que possible comprendre des arbres,
sur lesquels les faisans apprendront à se percher.
A l’extérieur de la volière et sur tout le pourtour, on veillera à
installer des points d’eau, des agrainoirs et des tôles abris.
Des cultures à gibier de même nature qu’à l’intérieur de la volière
seront implantées dans la réserve entourant la volière. Un piégeage intensif sera
pratiqué dans la périphérie de l’aménagement.
Tous les faisans lâchés doivent être bagués afin de connaître leur
direction de dispersion notamment lorsqu’ils seront tirés par les voisins ou en
dehors de la réserve. On tentera de remédier à cette dispersion en aménageant et
en agrainant plus intensément sur ces axes de fuites.
Sélection des sites
Cet aménagement ne pourra être efficace que s’il est installé sur un
secteur favorable à l’espèce faisan.
Une visite de territoire déterminera donc le choix du site en accord
avec le service technique et les responsables de l’association.
Une convention doit être signée entre les propriétaires et
l’association afin d’assurer des garanties quant à la maîtrise du foncier.
Un minimum de six années de fonctionnement est exigé.
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Afin d’inscrire l’espèce faisan dans le cadre de protection
convenable, une réserve de chasse sera créée sur le pourtour de la volière. Pour
être efficace, une superficie minimum de 50 hectares sera imposée.
Dès lors, chaque site retenu pourra bénéficier de l’appui technique
de la fédération des chasseurs en ce qui concerne les modalités de construction
de la volière, son entretien, de conseils pour la mise en place des cultures et pour
l’élevage des oiseaux. Le baguage et le lâcher des oiseaux seront assurés sous le
couvert du Service Technique de la Fédération.
3* LA CLÔTURE
Implantation : 1 hectare minimum
Orientation : exemple sens de la longueur : ouest-est 160 m X 60 m
Hauteur des côtés : 2,5 m
Des piquets en bois ou en fer sont plantés tous les quatre mètres (dans les angles,
ils sont renforcés par deux jambages de force), une tranchée de 15 à 20 cm
servira à enterrer le grillage à petite maille. La clôture principale sera assurée par
un grillage d’une hauteur de 2,5 mètres minimum avec une maille de 50 mm.
Obligatoire :
Pour plus de sécurité, une clôture électrique sera installée sur le pourtour de la
volière à une hauteur de 15 et 30 cm du sol.
Débroussailler sur cinq mètres de large sur tout le pourtour environ 400 mètres
linéaires (un gros arbre tous les 20 à 30 m n’est pas gênant) à condition que les
branches ne facilitent pas l’accès des prédateurs.
Faire une tranchée de 20 à 30 cm (un aller-retour de charrue derrière un tracteur)
Poser un poteau tous les cinq mètres
Hauteur totale 3 mètres
Hors sol : 2,50 m
Poser un fil tendeur diamètre 2,7 mm sur 4 niveaux.
Poser le grillage triple torsion galvanisé, maille 30, fil 1 mm, hauteur : 1,50 m
0,30 m dans la tranchée.
4 * LES OISEAUX ET LES LÂCHERS DE FAISANS
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Lâcher 1.000 oiseaux de 10 à 11 semaines sur trois années
soit la première année : 400
2ème année : 350
3 ème année : 250
A l’intérieur de cette volière, sont prévus des aménagements
importants tels que cultures, points d’eau, abris, enclos etc…
Le Suivi Technique :
Un suivi sera assuré par des stagiaires et le service technique de la
Fédération afin d’apprécier le taux de survie des oiseaux, la dispersion et la
réussite de la reproduction.
Pour ce faire, plusieurs techniques de suivi peuvent être mise en
place :
L’enquête agriculteurs qui permet sur un secteur prédéterminé de
récolter toutes les données concernant les oiseaux auprès d’un échantillon
d’agriculteurs.
L’observation sur circuit qui permet de confirmer les données
récoltées auprès des agriculteurs et de recueillir par la même un complément
d’informations.
Le comptage des coqs chanteurs au printemps, c’est une méthode
indiciaire effectuée une seule fois, généralement dans la réserve ou se situe la
volière et qui nous permet d’avoir la tendance d’évolution du succès de la
reproduction sur plusieurs années.
5 * LA GESTION DES POPULATIONS
a) Piégeage et régulation des prédateurs :
L’association a l’obligation d’assurer la régulation des prédateurs.
Pour cela, un minimum de trois piégeurs agréés devra s’investir sur le terrain, le
piégeage sera réalisé sur toute l’année, en fonction des prédateurs présents, le
matériel suivant sera utilisé :
Cages pièges et pièges en X pour les mustélidés
Bélisle et collets homologués pour les renards
Cages pièges pour les becs droits
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b) Organisation du Prélèvement :
La création de cette volière et la volonté de retour à une chasse plus
naturelle de ce gibier sont des signes encourageants du changement des
mentalités à l’égard de cette espèce.
La chasse du faisan sera limitée au dimanche par arrêté préfectoral
durant six années et le nombre d’oiseaux à prélever par jour de chasse et par
chasseur autorisé par le biais du règlement intérieur sera de 1 faisan. Il sera
demandé aux chasseurs de retourner toutes les bagues des oiseaux tués à la
chasse ou trouvés morts sur le territoire.
6 * COÛT ET FINANCEMENT DE L’OPERATION
Coût de la volière : 3.800 €
Coût de 1.000 faisans de 10 à 11 s : 7.000 €
Coût des aménagements : 600 €
Matériel de piégeage : 600 €
TOTAL 12.000 €
Financement, la fédération est disposée à investir 75% de l’opération soit
9.000 €. Le financement est à étaler sur trois années, en raison du lâcher des
faisans, la deuxième et la troisième année.
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CONVENTION FAISAN
Entre les soussignés :
L’Association de ………………………….représentée par son Président,
Monsieur ……………………………………………………………………….
La Fédération Départementale des Chasseurs de la Lozère représentée par son
Président, Monsieur André GISCARD
D’un commun accord, il est convenu ce qui suit :
Article 1 : Objet
Les parties précitées déclarent mettre en oeuvre la construction d’une
volière « type Anglaise » d’une surface d’environ 1 Ha sur les terrains pour
implanter des faisans dans le cadre d’un plan de gestion approuvé par Monsieur
le Préfet de la Lozère.
Parcelles N°……………….…….d’une superficie de …………..………..…
Lesdites parcelles sont comprises dans une réserve de Chasse et de Faune
Sauvage de 50 ha approuvée par Monsieur le Préfet de la Lozère pour une
période de six années renouvelable.
Article 2 : Durée
La présente convention est établie pour une période de six années. Elle
prendra effet à la signature par les parties pour se terminer six années après à la
date anniversaire.
Article 3 : Conditions, obligations des parties
Les parties prennent en charge toutes les obligations nées de ce droit, et
s’engagent à interdire toute chasse à l’intérieur de la présente réserve de chasse
et dehors, à limiter le tableau de chasse journalier par chasseur à un faisan par
chasseur et par jour et à autoriser la chasse seulement le dimanche par arrêté
préfectoral.
L’association de ……………….……. réalise à sa charge la mise en place
d’une volière « type Anglaise » d’une surface d’un hectare ainsi que des
opérations annexes comme la construction d’un parc de pré-lâcher, de
mangeoires, d’abreuvoirs et de réaliser du piégeage selon les conseils