Cette journée là, le temps était épouventable, de la pluie en abondance et un vent à tout rompre.
Je suis posté car mon père veut rabattre, mon poste est situé la fuite des renards et éventuellemnt des sangliers, un bon poste mais pas facile à garder.
J'ai un ami non chasseurs avec moi au poste, le calibre 20 est chargé d'une balle et d'un coup de 2, le temps passe, nous n'entendons rien, je suis très vigilant malgré tout car si un animal vient vers nous il faudra faire vite. Il me semble entendre les chiens mené, je scrupte à droite, d'un coup mon accompagnant me tir sur l'épaule et me crie sanglier à gauche, je tir la balle à 40 m sur ce joli sanglier, aucune réaction, je suis certain de l'avoir touché.
Arrivé à l'anschutz, il y a du sang, nous suivons les indices sur 150 m, nous sommes maintenant devant ce demi hectare de ronciers en plein milieu d'un bois, nous le contournons et à l'évidence le sanglier n'est pas sortit, nous pouvons lâcher 2 chiens après avoir encerclé l'enceinte.
Les chiens le trouve rapidement et le tiennent bien au ferme, je tiens à aller finir le sanglier, je l'ai blésser donc je vais l'achever. J'avance doucement dans ce milieu ferme, tantôt à quatre patte, tantôt debout, pas facile du tout, puis le sanglier est là, à 10 m parmis des gaulis, il est de face et , les chiens sont devant son groin et moi je suis à genoux ce qui me rend le tir impossible. Le sanglier s'enfonce maintenant dans le plus épais et le plus noir du milieu du roncier, il y a des peupliers tombés qui font des belles cachettes mais qui ne m'aidront pas non plus.
Je suis à quelques mètres du sanglier, les chiens ne le lâche pas d'une semelle, il faut réussir à le voir maintenant, je pousse les éléments qui me gêne pour une bonne visibilité mais le sanglier n'attend pas lui, il me fonce dessus comme une éclaire et me donne un coup de boutoir dans la jambe puis repart dans sa forteresse
, je lui envoie une balle un peu hasardeuse qui le touche sans être mortelle.
Je recommence l'opération une nouvelle fois, à peine écarté les ronces qu'il me charge encore en me touchant une seconde fois, je n'ai pas pû le tirer cette fois-ci, et lui est reparti ce loger dans sa planque, je ne sais plus comment faire, dès que je bouge il charge
.
En prenant le temps d'observé son lieu de refuge, détaillant tous les recoins, en éssayant de repérer un morceau de sa carcasse qui pourrait être visible, j'ai réussie à entrevoir son groin jusqu'à la base de l'oeil, il était couché face à moi, le groin au sol prêt à bondir, une fois cette partie d'anatomie repérer, le coup de grâce s'en suivi.
Mâle de 88 kg, la première balle était en pleine épaule et ressortie dans la gorge.