Merci les gars, il ne me reste plus que demain en théorie pour la prélever: après plus de vacances
Bon, ce matin j'attaque à l'opposé, là où j'ai un gros bouc qui est superbe.
Le brouillard est au rendez vous, mon parrain aussi. Il décide de faire une partie du chemin qui rejoint la combe où j'ai vue des chevrée à plusieurs reprises. Mon ancien me suit sur environ 200m. A quelque mètre du parking, mon regard se pose sur un chamois qui est "au trous", sur un rocher. Je le laisse galoper, il nous a vu et dévales la pente à une allure folle. A l'entrée d'une sapinière mon parrain m'annonce qu'il restera là. Que cela ne tienne, moi j'ai encore du chemin. Une fois sortie de l'ombre de la plantation de résineux, une "envie de crête" me prend. Je prend un sentier qui me mènera à cette dernière. Une fois en haut: rien, le brouillard m'empêche de voir à plus de 15m. Il y a beaucoup d'indice de présence: des feuilles retournées, des "guilles", des pas, etc....Je suis les empreintes, la Tikka à la main, le fût tantôt sur l'épaule, tantôt sur le coude. Dans le brouillard j'aperçois une masse sombre: Chevreuil? Sanglier? Chamois! Il n'y en à pas un, mais trois! Je m'avance dans ce brouillard, qui pour une fois m'est utile, tous en augmentant le grossissement. J'y suis, environ 20m, mais j'ai été trop "gourmand": ils m'ont vu. Les 2 jeunes boucs s'avance vers le trous. En appuis sur un arbre cassé haut, la croix de la Bushnell sur l'épaule du plus chétif(en plein travers), je presse la détente: Saloperie de sécurité
. J'enlève cette m*****, et je presse la détente. La 9,3 se fait entendre, l'Alaska déchire l'aire; mais pas de réaction
Mais qu'est ce qu'il ce passe? Le chamois continue sa route, suivie par celui que je pense être son frère tandis que la chèvre qui les accompagnait est partie contre la combe. La plus gros des chamois s'arrête avant de sauter au trous et cherche de tous les cotés. Je m'avance, et à l'anschuss: rien! Ni sang, ni poil, ni impact de ma balle. Je marque ce dernier et je vais voir au sur les roches qui sont avant le trous, mais rien! J'informe mon parrain de mon tir et je continu mon chemin vers la combe. Rien! Je continue mon chemin vers la limite, là où j'ai tué mon bouc l'année passée: Que de beau souvenir!
.
Je fait demi tour, une dernière vérification de tir mais toujours la même chose: Loupé, c'est rageant! Pourtant tir en appuis à même pas 20m.....Sur le chemin du retour toujours les même interrogations: comment ai je pu louper un tel tir? La 9,3 qui tapait pile il y a une semaine est elle déréglée?
Une fois rentré j'ai vérifié si le canon était toujours flottant, c'est le cas.....
L'après midi, je attaque le même secteur, au passage je revérifie mon tir du matin, mais rien de nouveau.
La combe où je pensait faire des rencontres est vide. Je vais au poste où j'ai tuer mon sanglier en début de saison ou encore plus récemment ma chevrette. Assis sur une chaise de salon de jardin qui est sous un mirador "maison" qui a déjà de l'age. La carabine est posé sur mes genou, le brouillard est partit et le soleil est au rendez vous: il fait bon être à la chasse. Soudain à ma droite, je me "prend une soufflante" qui me surprend: Un bouc me fixe. J'ai pas le temps de monter la Tikka à l'épaule que celui ci est dernière une cepée. La 9,3 est calée sur le mirador, tandis que je suis à genou sur la chaise. La chamois cours droit au trous et continue à souffler pendant un moment. Le brouillard reviens, je décide de rentrer.